J’aime ce rêve
Où je suis avec mon père à la cueillette des moules,
Où je respire le temps qui passe.
J’aime cette digue
Où la mer vient baigner ces grands rochers noirs.
Je vois mon père
Qui se penche vers ces écueils imposants
Et qui se rie du risque de chuter.
La mer calme, au large, tout là-bas,
Lentement monte.
Le seau ne sera jamais plein.
Mais le rire aux yeux, le bonheur dans l’âme,
Mon père continue son éternelle cueillette
Face à la mer.